Ma Saison 2002 Pigeon Voyageur
16 avril 2020 Par admin

Ma Saison 2002 – pigeon voyageur

Ma Saison 2002 Pigeon Voyageur | Leçon Pratique

Les veufs qui passent l’hiver en volière et que l’on accouple à fin mars ou au début d’avril doivent revenir au colombier à la mi-mars et participer régulièrement à des volées.

J’arrive tardivement pour vous entretenir du déroulement de ma saison 2002.
J’ai vécu une année difficile et pour tout dire je n’étais pas très emballé pour prendre la plume.
Ma passion du pigeon avait baissé d’un cran en début de saison. Il en est résulté que les veufs ont séjourné trop longtemps en volière.
J’ai accouplé ces veufs le 31 mars alors que je les avais sortis de la volière un jour plus tôt.
Il est parfaitement possible de les mettre au colombier, d’accoupler, de les entraîner en quelques jours de temps et de les jouer ensuite, mais ce n’est pas la bonne méthode.
Mes pigeons n’étaient pas suffisamment rodés et ils ne se classèrent pas bien dans les petites étapes. Des veufs qui ont passé l’hiver en volière doivent séjourner au colombier depuis la mi-mars et faire des volées régulières si on veut les accoupler à la fin du mois ou au début d’avril. Heureusement pour moi, la condition était nettement meilleure au début de la saison du demi-fond. Je puis me dire satisfait de ma saison. Ils n’ont pas cassé la baraque, mais ils se sont bien comportés quand même. Les aînés surtout ont affiché une belle régularité.
En demi-fond j’inscrivais régulièrement trois à quatre seniors. Il est rare qu’un des trois premiers marqués rate dans un concours à déroulement normal.
Mon «036/99» officiait en chef de file. Que le vent souffle de nord ou de sud, qu’il fasse clair ou sombre, il n’a pratiquement pas raté. En 2001, le «036″ avait été proclamé 1 er as-pigeon de demi-fond à l’Union anversoise.
Il a confirmé cette année en décrochant à nouveau le titre de 1 er as-pigeon à l’Union (714 affiliés).
Le sport colombophile ne pose pas de problème à qui possède quelques bons pigeons dans sa colonie. Si j’avais trois ou quatre pigeons de la classe du «036» tous les autres casiers du colombier de veuvage resteraient inoccupés. Il est aisé d’annoncer cela, mais tout n’est pas si simple en réalité. Les bons pigeons sont tellement rares…

 

Les pigeonneaux.
Je ne suis pas vite satisfait. Mes jeunes n’ont pas mal volé mais j’en avais attendu d’avantage. Lou Wouters m’a souvent rappelé à ce propos: «Tout n’est pas toujours pour le mieux chez les autres comme chez toi, André” et ce n’étaient pas ses seules sages paroles. Pour n’avoir pu me satisfaire pleinement, mes pigeonneaux ont tout de même remporté le championnat général de petit fond au «Fond Club 2001″.
J’ai obscurci le pigeonnier des jeunes jusqu’à la mi-mai.
C’est suffisant pour pouvoir participer aux courses de demi-fond jusqu’à la fin du mois de juillet. Vers la mi-août quelques-uns avaient jeté quatre rémiges.
Qui veut pouvoir briller dans les nationaux doit obscurcir quelques semaines de plus. Jouer le demi-fond et poursuivre avec succès dans les nationaux avec les mêmes pigeonneaux est pratiquement impossible.

 

Pour briller dans les nationaux.
On ne peut plus se contenter d’engager trois ou quatre pigeonneaux dans les nationaux.
Même si vous en classez deux très tôt personne ne le remarquera.
Seuls les amateurs qui engagent trente, quarante et plus de pigeons peuvent faire la «une” des gazettes. Leurs pigeonneaux obscurcis au moins jusqu’à la mi-juillet ne sont pas vidés après les concours de demi-fond. Ils sont joués au veuvage et ont jeté une ou deux rémiges, pas plus, au début de septembre.
Je ne condamne pas ce système, mais je sais qu’il faut pouvoir (et vouloir) y consacrer le temps requis pour réussir. Pour pouvoir participer avec succès aux nationaux il est essentiel de disposer de pigeons bien en plumes. Les pigeonneaux traités de cette manière n’en perdent pas une à la mise en loge. Plus on engage de pigeons, plus on augmente la chance de se classer. Que ce soit votre 48e ou 72e passé qui tape la tête, rien n’y fait. On ne le soulignera pas dans la gazette du lendemain. On ne mentionne généralement que les premiers classés pour ces méga-colonies. On ne soulignera pas qu’elles ne récoltent par exemple que 15 prix de 80 inscrits. Je répète que cette manière de faire ne me dérange pas. De nos jours c’est la meilleure formule pour se mettre en lumière.
Participer à quelques concours ciblés avec un grand contingent est devenu une spécialité.
Ce n’est pas moi qui m’y mettrai.
Je ne dispose pas de la place requise pour pratiquer un obscurcissement prolongé dans un colombier spécial. Je préfère le demi-fond. Il me permet de sélectionner quelques pigeonneaux de semaine en semaine dès le début du mois de juin.
A la saison des nationaux je trouve toujours bien un petit couple à nid et j’essaie alors deux, trois jeunes dont la mue n’est pas trop avancée. On peut bien décrocher un bon résultat de cette manière mais les classements à la chaîne sont l’apanage des méga-colonies spécialisées.
Je trouve extrêmement regrettable que le petit amateur, même s’il réussit un cent pour cent et en tête, passe souvent totalement inaperçu.

[ Source: Article édité par M. André ROODHOOFT – Revue PIGEON RIT ]

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