Colombophilie Et Anecdote Pigeons Voyageurs
20 avril 2020 Par admin

Colombophilie et Anecdote – pigeons voyageurs

Colombophilie Et Anecdote Pigeons Voyageurs | Le Coin De La Science

Colombophilie Et Anecdote Pigeons Voyageurs

J’ai fait une saison ’98 en demi teinte. Mes pigeons avaient fait un bon élevage, mon équipe de demi-fond n’ayant été accouplé que fin mars et séparée sur œufs de 8 jours.
Les premiers concours à petite distance s’étaient déroulés normalement, sans gloire particulière, n’étant que les prémices des étapes de plus de 400 km dans lesquelles je me suis spécialisé. Malheureusement un sérieux accident de santé m’a mis hors de combat pendant 15 jours début juin. Dès que j’ai été remis sur pied, j’ai repris le programme.
Sur tous les concours, résultats convenables sans plus. Seuls viennent convenablement les vieux très expérimentés. Il est vrai qu’on a eu souvent des vents poussant, défavorables aux plus courtes distances. Mais tout de même, en ’97, je jouais beaucoup mieux avec la plupart du temps au moins un pigeon dans la première page du résultat.
Les volées étaient bonnes, moins peut être qu’en ’97, mais rien à voir avec ces volées dont les membres retombent au toit le bec ouvert, dix minutes après l’envol.
Fientes excellentes.
La mue de la première plume normalement tardive pour des pigeons accouplés tard et n’ayant pas élevé.
Chaque lundi, toute la colonie reçoit du ronidazole antitrichomonas à dose normale, dans un thé dépuratif et une ration sans légumineuses ni oléagineuses (froment, maïs, orge à parties égales). Les étapes se succèdent, Montauban, St. Vincent, Argenton, Perpignan, toujours petits prix en nombre juste convenable et pas toujours.
Voilà vers le 23 juillet, un de mes pigeonneaux de 2 mois environ tombe malade, ne mange plus, maigrit. Malgré deux injections antibiotiques après son retrait du colombier, aucune amélioration. Je le tue donc et en fais l’autopsie. Il y apparaît un voile blanc dans le sac aérien abdominal droit: typique de la mycoplasmose.
J’ajoute que je n’entends plus jamais, depuis des années un pigeon éternuer et n’en vois jamais un avec l’œil humide. Voyant cela, j’institue immédiatement un traitement spécifique de ‘la mycoplasmose (doxycycline – tylosine) à toute la colonie. Dès le 4e jour, les volées s’améliorent et j’enloge mes pigeons à Bergerac. Le résultat s’améliore aussi. 18e avec un nouveau veuf sur 3.500 pigeons et 5 autres prix. Ça n’était pas “le Pérou” mais nettement mieux tout de même. Le traitement est poursuivi jusqu’à l’en logement de Dax 4 jours plus tard et là 5 prix de 7 engagés (un des pigeons tué en route accidentellement) avec le 2e, le 16e, le 35e, le 95e, le 343e, le dernier au ras des prix, par un temps caniculaire avec seulement 40 pigeons sur 1.689 le premier jour.
Quelle conclusion peut-on tirer de cette expérience: pour moi la preuve que “la bonne fée” de la forme, c’est la santé.
Certains microbismes restent – heureusement – latents, mais n’en diminuent pas moins le rendement des pigeons.
Leur diagnostic est souvent difficile. Mais dans les colonies qui ne connaissent pas la forme, une enquête approfondie s’impose. Beaucoup d’amateurs se contentent d’une visite au vétérinaire le plus proche qui se contente d’un examen de salive et d’un autre des fientes, ce qui, en cas de méforme, est tout à fait insuffisant.
Pour ma part, j’essaierai à l’avenir de ne plus m’y faire prendre.

***

 

J’ai profité de mes soirées plus longues à l’approche de l’automne, pour relire l’ouvrage qu’écrivit vers les années ’50 mon maître, feu G.G.Vanderlinden.
Il y rapporte un fait extrêmement troublant. Cela se passait peu avant “la guerre ’39-’45. Il habitait à l’époque Ekeren dans la banlieue anversoise (page 69).
“A l’occasion d’un Bordeaux national, un penduliste de nos amis, homme adroit et sérieux, réussit une expérience fort curieuse. Les faits se sont passés en 1939, en présence d’une vingtaine de témoins et toute possibilité de trucage peut être écartée. Nous avions enlogé 4 pigeons. Notre camarade les connaissait parfaitement, il les avait photographiés et il s’était souvent penché sur eux, la pendule au bout des doigts.
Il voulait voir s’il lui était possible de suivre ces pigeons au cours de leur vol de retour.
Vers 15h, il s’installa devant une carte topographique, les photos à côté de lui. Les spectateurs l’observaient de loin et haussaient les épaules.
C’était proprement ridicule.
– Je ne trouve rien.
D’où viennent-ils?
– De Bordeaux bien sûr .
– Evidemment! Mais où croyez vous que se trouvent les premiers concurrents?
– A 50 km au sud-ouest.
Et la séance continua. De temps à autre un appel téléphonique.
– Rien d’arrivé?
– Non!
Tout à coup notre penduliste
bondit et s’écrie:
– J’en ai trouvé un!
– Où est-il?
– Au sud-est à hauteur de Louvain.
– Impossible!
Cependant, au lieu de continuer de regarder vers le sud-ouest, tous les yeux se dirigent vers le sud-est.
– Il est entre Louvain et Lierre.
C’est le 1er marqué.
Serait-ce vrai?
De toute façon l’heure d’arrivée probable approchait et d’une minute à l’autre, un pigeon pouvait tomber.
– Il vient de passer Lierre.
Dans 10 minutes, il est ici.
La tension devint extrême.
Le groupe, si bruyant en temps habituel se tint coi. Bientôt, le penduliste monte sur une chaise, tend le bras gauche dans la direction indiquée et crie.
– Il est à 2 km et il donne tout ce qu’il peut. Encore 1000m, 500m. Regardez, il est là!
Effectivement le pigeon enlogé comme premier marqué, une femelle foncée de 1937, atterrit sur la planche et se précipita au colombier. Ce n’est qu’au bout de quelques instants que la tension se relâcha et que nous pûmes aller constater la femelle.
Comme nous tardions à descendre, le radiesthésiste cria.
– Restez-là. Il en vient 2 autres.
L’un est au sud, l’autre au sud-est. Celui du sud arrivera d’ici 5 minutes. C’est le 2e marqué. A la seconde indiquée le 2e marqué, un mâle de ’36 plongea dans le trou des veufs. Il était suivi, à peu d’intervalle, par le 3e marqué, un mâle de ’37.
– A présent, n’attendez plus.
Le dernier se trouve au sud de Namur, il n’avance plus.
On en parle encore souvent, de ce radiesthésiste extraordinaire, mort malheureusement pendant la guerre”. Troublant, non!
En connaissez-vous des gars comme cela?

[ Source: Article édité par Dr. J.P Stosskopf – Revue PIGEON RIT ]

Pour vous abonner au Magazine PIGEON RIT – Cliquez sur le bouton ci-dessous !

Colombophilie Et Anecdote Pigeons Voyageurs | Le Coin De La Science


Ping Gauche Pigeon | Conseil N°22 – Pigeon Voyageur | Conseils Du MoisTraitement de la colibacillose – pigeon voyageur

Ping Gauche Pigeon | Conseil N°22 – Pigeon Voyageur | Conseils Du Mois La paramyxovirose du pigeon – symptômes et traitements

Ping Gauche Pigeon | Conseil N°22 – Pigeon Voyageur | Conseils Du Mois Intoxications Chroniques – Pigeon Voyageur