Pigeon Voyageur Methodes dErnest Duray Secrets Entrainement Alimentation et Colombier Optimise
31 octobre 2025 Par admin

Pigeon Voyageur : Méthodes d’Ernest Duray, Secrets, Entraînement, Alimentation et Colombier Optimisé

Pigeon Voyageur Methodes dErnest Duray Secrets Entrainement Alimentation et Colombier Optimise

Dans le monde fascinant du pigeon voyageur, chaque détail compte pour transformer un simple amateur en véritable connaisseur. Après de multiples échanges et discussions sur l’art de conduire ses pigeons voyageurs, beaucoup de colombophiles découvrent qu’il existe une grande différence entre posséder un bon pigeon voyageur et savoir en tirer la quintessence. On croit connaître, on croit maîtriser… pourtant on continue de commettre des erreurs qui semblent parfois inexplicables. Le pigeon voyageur est un athlète, et comme tout athlète, il exige méthode, constance et réflexion.

🎯 Apprendre, désapprendre, et comprendre le pigeon voyageur

Victor aime rappeler que personne n’est professeur en colombophilie, seulement un étudiant éternel. Avec le pigeon voyageur, il y a toujours quelque chose à apprendre… ou à désapprendre. Comme le disait Marcel Vander Kimpen : « En colombophilie, on doit souvent désapprendre avant d’apprendre, car nos mauvaises habitudes nous piègent. »

Et c’est précisément en observant les maîtres de la colombophilie que la lumière se fait sur les principes essentiels pour faire progresser un pigeon voyageur. L’un de ces maîtres fut Ernest Duray d’Ecaussinnes, un champion dont les méthodes simples et naturelles continuent d’inspirer des générations de colombophiles.

🍽️ L’alimentation : base absolue du rendement du pigeon voyageur

Ernest Duray considérait l’alimentation comme le nerf de la guerre.
Il rappelait que la performance du pigeon voyageur commence… par le bec.

Pour lui, un pigeon voyageur devait :

  • bien manger,

  • bien s’entraîner,

  • et vivre dans un colombier respirant la santé.

Il était convaincu que le pigeon voyageur devait être poussé à dépasser légèrement ses limites : c’est l’effort supplémentaire qui crée l’endurance. Comme chez les plus grands champions sportifs, c’est dans les derniers mètres que se forge la résistance.

Certains champions, comme Mil Hertoghs de Schoten, allaient même jusqu’à nourrir les pigeons avant la volée, ajoutant environ 30 g de poids supplémentaire pour renforcer musculature et endurance. Une technique audacieuse, mais révélatrice du souci du détail qui distingue les meilleurs colombophiles.

🌞 Le colombier idéal pour le pigeon voyageur

Contrairement à ce que beaucoup imaginent, Ernest Duray n’avait pas un colombier spectaculaire.
Mais il avait ce que le pigeon voyageur préfère :

  • un espace large pour peu de pigeons,

  • une ouverture plein Sud-Est, irradiée de soleil le matin,

  • une aération douce,

  • une hygiène constante,

  • et une ambiance paisible.

Les veufs étaient nourris tard dans la matinée, laissant le soleil réchauffer le colombier avant distribution des graines : féveroles, pois, vesces, maïs, froment, dari.
Une obscurité légère dans l’après-midi favorisait le repos et la récupération du pigeon voyageur.

Duray ajoutait le soir une cuillerée de navettes rouges pour soutenir énergie et vitalité. Dans l’eau : un simple morceau de sucre. Une méthode simple, mais terriblement efficace.

💘 Le système du veuvage : la psychologie du pigeon voyageur

Ernest Duray utilisait le veuvage classique, mais savait l’adapter pour les pigeons voyageurs récalcitrants. Quand un mâle ne réagissait pas à sa femelle, il exploitait un autre instinct majeur : la défense du territoire.

Sa technique :

  • introduire un mâle étranger dans la moitié du casier du veuf,

  • toujours le même intrus, pour déclencher une rivalité,

  • utiliser ce stimulus avant l’enlogement, au retour, et parfois en semaine.

Le pigeon voyageur répondait immédiatement :
plus agressif, plus motivé, plus déterminé à revenir… et à gagner.

L’instinct de survie est un moteur colossal chez le pigeon voyageur, et les grands champions l’ont toujours utilisé de manière fine et respectueuse.

🧠 Les secrets des champions : simplicité + régularité

Les leçons des plus grands se résument à une vérité universelle :

« En colombophilie, les principes les plus simples sont toujours les plus efficaces. »

Le pigeon voyageur n’a pas besoin de surmédication ni d’artifices chimiques, mais :

  • d’une méthode stable,

  • d’une alimentation adaptée,

  • d’un entraînement structuré,

  • d’un environnement sain,

  • et surtout d’un colombophile capable d’observer, d’ajuster et de comprendre.

Ernest Duray, Evrard Havenith, Paul Sion et les plus illustres champions n’ont jamais fait autre chose que d’appliquer ces vérités, sans magie, sans secret commercial, sans produits miracles.

🕊️ Le pigeon voyageur : un athlète, un instinct, une science

Le pigeon voyageur est un concentré d’instinct, d’intelligence, de mémoire et de puissance musculaire.
Mais sans méthode, le meilleur pigeon voyageur devient un simple oiseau.
Avec la bonne approche, même un pigeon modeste peut se révéler un champion.


[ Source: Article édité par M. Noël De Scheemaecker – Revue PIGEON RIT ] 

Pour vous abonner au Magazine PIGEON RIT – Cliquez sur le bouton ci-dessous !

pigeon rit banner