Le colombier de pulderbos – pigeon voyageur
16 avril 2020 Par admin

Le colombier de pulderbos – pigeon voyageur

Le Colombier De Pulderbos Pigeon Voyageur | Leçon Pratique

Je vous ai déjà parlé pas mal de mon nouveau colombier à Pulderbos. Il m’a fait passer plus d’une nuit blanche. Le passage du colombier au toit à celui au jardin n’est pas une mince affaire.
Je crois que l’amateur y trouve autant, si pas plus de problèmes que les pigeons. Je suis à Pulderbos depuis quatre ans maintenant. Au début j’étais franchement malheureux. Je ne pouvais m’empêcher de comparer avec mon ancien colombier, bien sec à la Station d’Elevage. Je n’en finissais de bricoler et de me plaindre. Le colombier de Pulderbos n’a jamais été mauvais pourtant. Les pigeons s’y sont très bien comportés d’entrée. Même un crack ne peut se distinguer s’il loge dans un mauvais colombier.
J’ai bricolé tant et plus mais sans provoquer des changements spectaculaires. Ils n’apportèrent d’ailleurs pas tous une amélioration. J’ai fait construire trois volières devant les colombiers où les pigeons pouvaient gambader librement de la journée. Elles sont magnifiques, mais je me demande si elles ont apporté une réelle amélioration.
Lorsque j’ai interdit le séjour en volière aux pigeonneaux au début de juillet 2001 j’ai vu leur condition s’améliorer de jour en jour. Les veufs, eux refusaient même d’accéder à la volière.
Je ne les emploie donc plus cette saison, si ce n’est pour donner le bain.
Au début l’espace sous les tuiles était complètement ouvert et le vent y pénétrait de toutes parts.
Depuis j’ai placé des parois jusqu’au faîtage entre les divers compartiments afin de couper le déplacement d’air, mais je doute que ce soit une amélioration en soi.
Ces parois sont en place et elles y resteront. Avant que j’effectue ce changement les prestations n’étaient pas mauvaises et les pigeons n’avaient ni des yeux humides ni une grosse tête. Ce sont là des situations très délicates. Ce qui peut être indispensable à un certain colombier peut être totalement inutile pour un autre. Les règles sont sujettes à interprétation, tant pour la manière de mener les pigeons que pour la disposition de leur habitat.

 

Améliorations.

Les fortes chaleurs et le manque d’oxygène qu’elles engendrent au colombier m’ont toujours inquiété.
Les colonies dont la forme s’effondre tel un soufflé au fromage et dont les pigeons ne se classent plus en tête dès que le ciel se transforme en fournaise ne doivent pas chercher loin la cause de leur échec.
La chaleur caniculaire et le manque d’oxygène accablent fortement les pigeons. Il suffit de quelques jours d’un climat moins dépressif pour qu’ils retrouvent une meilleure condition. Lorsque j’ai bâti mon colombier j’ai posé des tuiles arêtières sur la crête du toit. Elles réduisaient la circulation de l’air là haut. Par la suite je les ai remplacées par des faîtes ouvertes en éternité. Il en est résulté une nette amélioration de l’aération au colombier…
Les grandes fenêtres de mon colombier provoquent une forte hausse de la température dès que le soleil y pénètre. Par forte chaleur mon colombier devient une fournaise. Pour contraster avec la blancheur du recouvrement extérieur en plastic j’avais posé des châssis de fenêtres en aluminium brun. Cet aluminium brun est un bon conducteur de chaleur. Après quelques heures d’ensoleillement les fenêtres devenaient chaudes au point que je n’osais poser la main sur l’aluminium. Par la même occasion la chaleur montait de quelques degrés au colombier. J’ai alors posé une couche de peinture blanche sur les châssis de fenêtres. Ce n’était pas très esthétique, mais le colombier se réchauffait moins vite et la condition de vie des pigeons s’en trouvait améliorée. La canicule ne sévit généralement que quelques jour en Belgique. Je n’ai jamais pu me défaire de la crainte de voir les pigeons perdre la forme sous des chaleurs extrêmes. En début de l’année 2001, j’ai placé des ventilateurs électriques dans les colombiers.
Je sais bien qu’ils ne seront utiles que quelques jours par année. Il n’empêche qu’ils m’ont permis d’apporter le changement le plus efficace à mes yeux. Lorsqu’ils entrent en action les jours de fournaise ils provoquent une sensation de fraîcheur. Ils déclenchent aussi une meilleure circulation de l’air, réduisent le manque d’oxygène et évitent ou réduisent d’éventuels effondrements.

 

Conclusion.

J’ai bien pu apporter quelques améliorations mais je constate qu’un colombier de jardin ne subira la comparaison avec celui au toit à son avantage. J’en ai terminé d’apporter des changements à mes installations et je ne recommencerai pas.
Par temps humide en automne, le Vitamineral devient moite après trois jours dans mon colombier à Pulderbos. Je n’ai jamais connu cela dans mes installations à la Station d’Elevage. Il en va de même pour la levure de bière.
Jadis je n’avais qu’à retourner la mangeoire pour faire tomber le reste des graines humectées.
Maintenant il faut que je gratte pour pouvoir soustraire ces mêmes graines. J’attache de moins en moins d’importance à tous ces détails.
Il faut traiter un colombier de jardin d’une toute autre manière que celui au toit, mais cela n’implique pas qu’il soit toujours moins bon. Les pigeons s’adaptent rapidement et plus vite que moi en tous cas. Même si le colombier au toit aura toujours l’avantage sur celui au jardin, rien n’empêchera les bons pigeons hébergés au jardin de rivaliser avec succès avec ceux du toit dans les concours.

[ Source: Article édité par M. André ROODHOOFT – Revue PIGEON RIT ]

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